Description
siggi ist das neue soziologische Magazin. Mit seinen Essays, Fotoreportagen, Interviews und Anekdoten aus der Forschung nimmt das illustrierte Magazin die Tradition des frühen deutschen Feuilletons im Sinne Siegfried Kracauers auf und eröffnet soziologische Themen für ein breites Publikum. Autorinnen und Autoren aus Kanada, Deutschland, England und Polen, aus Frankreich, Italien und Argentinien greifen Themen aus dem alltäglichen Leben auf. Es geht um Stil, um Leute, das Warten oder auch um unsichtbare Gesellschaften.
Das in Montréal (Kanada) konzipierte Magazin erscheint zweimal jährlich auf Französisch.
Nr. 7: LES RÊVES (Träume) ↑
Siggi verschiebt ständig die Grenzen der Sozialwissenschaften. In diesem Heft greift es das Thema Träume auf. Er verfährt so: Erstens durch den Versuch – dank der Pionierarbeit Bernard Lahires, der das Hauptessay schreibt –, unsere nächtliche psychische Aktivitäten zu interpretieren; dann in der Analyse unserer kollektiven Vorstellungskraft, unserer Beziehung zu Konsumobjekten bis hin zu den Fantasien, die in den Technowissenschaften innewohnen. So bringt uns das Thema Träume an die Grenzen der Realität. Die seltsamen Szenen, die wir im Schlaf produzieren, wirken oft realistischer als wir zunächst geglaubt hätten, während viele Hoffnungen unserer Zeit sich als völlig unrealistisch, ja sogar gefährlich erweisen.
Nr. 6: LES COULEURS (Farben) ↑
Im neuen Heft von „siggi“ nehmen die Autorinnen und Autoren eine Farbe als Ausgangspunkt für Reflexionen. Eine Beobachtung (das Anthrazit der Ziegel in Montreal, das Grau der tschechischen Architektur, das Magenta der deutschen Telekom, die nüchterne Nagelackfarbe von chassidischen Frauen) steht im Zentrum der jeweiligen Texte. Nach deren Lektüre ist schnell eine Wirkung zu spüren. Wir sehen, was wir sonst nicht bemerkt hätten: ein magentafarbener Hijab auf dem Weg zum Einkaufen, anthrazitfarbene Ziegel bei einem Spaziergang, eine rosa Maniküre. Die Texte färben auf uns ab. Eine uns bis dahin unbemerkte Sorglosigkeit verschwindet; wir werden auf Farbereignisse aufmerksam (die Farbtöne der Uniformen von Krankenschwestern, das Grün der Erneuerung und des Verfalls, das gedämpfte Licht der Bars in Leipzig). Wie herausgefordert fangen wir an, kleine persönlichen Untersuchungen durchzuführen.
NUMÉRO 5: LES FANTÔMES ↑
Dans le présent dossier sur les fantômes, les autrices et auteurs réfléchissent à la mémoire et au passé, dans une perspective tantôt personnelle, tantôt historique. Il y est également question des relations entre humains et non-humains, des frontières entre culture, nature et surnaturel. Ce numéro est hanté par le spectre de la guerre en Ukraine : des sociologues de l’Europe de l’Est nous y livrent leurs réflexions, sensibles et tragiques, sur le territoire et l’identité et nous permettent ainsi de prendre un pas de recul avec l’actualité. Un numéro à ne pas manquer.
NUMÉRO 4: LE STYLE ↑
Le style nous rend uniques et nous rattache à un mouvement. Les autrices et auteurs, photographes et illustratrices du numéro tentent de cerner le style dans notre quotidien : du style de l’artiste commercial au style de vie des employé∙e∙s de la restauration en passant par la musique, les accessoires pandémiques et le mobilier intérieur. Rien ne leur échappe. Découvrez les tensions que renferme le style : être-pour-soi et être-pour-les-autres, unicité et attachement, distinction et imitation.
NUMÉRO 3: LES GENS ↑
Les « gens » sont partout. Il suffit d’y penser, ne serait-ce qu’une seule fois, pour entendre l’expression à la radio, à la télé, dans sa propre bouche. Mais qui sont les « gens »? Des sociologues vous lancent des pistes : les gens sont les autres, celles et ceux qu’on aime condamner (« les gens n’ont plus de respect », « les gens ne pensent qu’à eux »); celles et ceux qui observent et que les sociologues observent; celles et ceux qui nous intéressent, en nous fascinant et nous rebutant à la fois. D’un groupement aux contours hétérogènes, pluriels et dont l’identité reste souvent mal définie, l’expression devient, au fil de ce numéro, une catégorie fondamentale de la sociologie.
NUMÉRO 2: L’ATTENTE ↑
L’amour, une idée géniale, l’égalité entre les hommes et les femmes, la fin de la pandémie, la réponse du propriétaire à propos d’un tuyau qui coule, la rencontre téléphonique avec le bureaucrate responsable de notre dossier d’impôt : voilà quelques-unes des nombreuses choses que nous attendons. Siggi a invité des sociologues de tout horizon à vous livrer le fruit de leurs recherches et observations sur l’attente. Il en résulte des réflexions sociologiques ancrée dans le quotidien, écrite dans un style soigné et accessible, qui nous permettent de percer les mystères anodins de la vie ordinaire.
NUMÉRO 1: LES SOCIÉTÉS INVISIBLES ↑
Elles ne sont nulle part documentées ou recensées. Les statistiques qui découpent la réalité pour la recomposer dans des catégories bien définies – groupes de revenus, domaines d’emploi, ethnicité – ne s’en préoccupent pas. Elles ne portent pas de nom officiel, n’occupent aucun lieu propre, et ne disposent d’aucun statut.
Et pourtant. Leurs membres se reconnaissent à certains signes ou codes : des références à la haute culture ou à la culture populaire (Jean-Sébastien Bach ou Game of Thrones), des manières de se saluer (une bise ou une poignée de main élaborée), ou des phrases commençant par « entre » (« entre propriétaires… », « entre sociologues… », « entre anciens fans de Friends… »). Il suffit parfois d’un regard éloquent entre femmes qui doivent endurer les explications d’un homme sur le fonctionnement du monde et des choses.
Le premier numéro du magazine Siggi est consacré aux sociétés invisibles, ces entités sans structures officielles. Il s’agit d’être attentifs et attentives aux indices – signes, paroles, gestes –, de rendre apparent ce qui est sous nos yeux, mais que nous ne remarquons que trop peu souvent.